Toxic Story

 

 

Toxic Story, de Romain Gherardi

Partagé par Marie-Claude Hubert

Romain Gherardi, chef de service du Centre de pathologie neuromusculaire de l’hôpital Henri-Mondor, dans son livre « Toxic Story » paru en 2016 chez Actes Sud, raconte en évoquant la myofasciite à macrophage : « […] l’histoire d’une nouvelle pathologie, devenue peu à peu l’histoire d’une nouvelle traque. Si le coupable court depuis 1926, la première scène de crime n’est photographiée qu’en 1993, et il faudra attendre encore 5 ans avant qu’il soit identifié. En 2016, il circule toujours sans être inquiété alors que la liste de ses victimes ne cesse de s’allonger. Chacun de ses procès, toujours dans l’ombre d’un huis-clos, s’est soldé jusqu’à aujourd’hui par un non-lieu « Faute de preuves » disent les autorités compétentes. Faute, surtout de moyens […] » (p.9).

A travers son livre, Romain Gherardi veut témoigner également « de l’extraordinaire difficulté des lanceurs d’alerte à se faire entendre. » (p.174). Ce livre est à la fois passionnant et bouleversant. On découvre l’immense courage, la ténacité, l’honnêteté des équipes qui se sont battues pour poursuivre les recherches sur les causes de cette maladie (en particulier le rôle des adjuvants des vaccins), malgré les écueils de taille que scientifiques, politiques, lobbyistes, journalistes et éditeurs se sont acharnés à déposer sur leur chemin : mensonges, manipulations, mise à la retraite, trahisons, menaces… On découvre à quel point le système de santé peut être corrompu par les grands laboratoires pharmaceutiques avides de profit, comment de nombreux médecins peuvent bafouer le serment d’Hippocrate, tricher, mentir avec aplomb au nom de l’argent, faisant fi des vies humaines.

Romain Gherardi et son équipe de chercheurs ont découvert le rôle de l’hydroxyde aluminium dans une maladie invalidante qu’ils ont baptisée« myofasciite à macrophages » (MFM : « soit étymologiquement : inflammation(-ite) du muscle (myo) et de ses enveloppes(fascias), à forte composante de macrophages » (p.29). Ils se sont aperçus que l’hydroxyde aluminium , adjuvant destiné à favoriser l’action des vaccins, peut rester longtemps dans l’organisme, migrer dans le cerveau et y rester, provoquant des douleurs musculaires et articulaires diffuses au niveau du dos, des jambes, des bras et des poignets, douleurs si fortes qu’elles rendent le moindre geste de la vie courante extrêmement pénible.

Romain Gherardi nous explique que le chercheur Edgar Relyveld a mis au point au début des années 1970 un adjuvant non aluminique, le phosphate de calcium, afin de remplacer les sels d’aluminium utilisés depuis les années 1920 dans les vaccins dont le vaccin DT-Polio, et dont il redoutait la toxicité. Le phosphate de calcium, contrairement à l’aluminium, faisant partie des composants naturels de l’organisme ( nos os en sont remplis) a les avantages d’être bien toléré, de se résorber facilement, de ne pas induire de production d’anticorps médiateurs de réactions allergiques, tout en étant aussi performant que les sels d’aluminium. Pendant douze ans, L’Institut Pasteur utilisa le phosphate de calcium dans la fabrication de tous ses vaccins. Hélas, en 1985, L’Institut Pasteur, scindé en deux, vit sa branche vaccin passer sous le contrôle de l’Institut Mérieux, qui à l’utilisation du phosphate de calcium préféra son adjuvant «  maison », l’hydroxyde d’aluminium, en dépit des véhémentes protestations des chercheurs de Pasteur. Le professeur Relyveld fut prié de prendre sa retraite. Mérieux prit cette décision dans le but essentiel de réduire ses coûts de production.

Pasteur qui commercialisait aussi un DTP sans adjuvant sans que nul ne s’en plaigne a été obligé par Sanofi de le retirer du marché en 2008 avec l’aval de l’Afssaps* au motif plus que douteux et sûrement fabriqué par Sanofi qu’une épidémie soudaine et inexpliquée de problèmes allergiques aurait surgi. Ainsi, «  seule la version adjuvée à l’aluminium est commercialisée au grand désespoir des patients porteurs de myofasciite à macrophages. »(p.107-108)

Romain Gherardi nous explique également que notre système immunitaire est « éduqué à traquer les intrus. […]La cible identifiée, l’artillerie se déploie, avec la production massive d’anticorps et de cellules tueuses pour l’annihiler. Mais il arrive que ce système sophistiqué déraille, identifiant à tort comme étrangers, donc ennemis à abattre, des composants normaux de l’organisme auquel il appartient. Selon le cas, il s’en prendra à telle ou telle cible : la glande thyroïde, la peau, le système nerveux… Ce retournement contre soi est dit auto-immun, ce qui vaut aux scléroses en plaques, thyroïdites et autres dermatomyosites observées chez nos patients l’appellation générique de maladies auto-immunes… » (p.36-37)

En décembre 2012, 14 malades désespérés ont dû se résoudre à faire la grève de la faim et camper devant le Ministère de la Santé pour faire reconnaître leur maladie : la myofasciite à macrophages, maladie qui leur a ôté tout espoir de retour à la vie normale, et que les autorités de santé ne veulent pas reconnaître. Pour eux, cette maladie et son syndrome n’existent pas ! Ils réclamaient également l’octroi de fonds pour mener des recherches concernant cette maladie.

« […] Le 20 décembre 2012, malgré de nombreuses réticences à la Direction générale de la santé et à l’ANSM*, un accord était enfin trouvé. Le ministère s’engageait à financer nos études sur les effets indésirables de l’aluminium vaccinal, par le truchement de l ‘ANSM, et à constituer un comité de pilotage. Où de longues années de recherches menées par notre équipe avait échoué, le coup de colère des patients avait réussi, à l’issue d’un bras de fer de quatre semaines. La situation se débloquait. C’est du moins ce qu’il nous sembla en cette veille de Noël 2012. Nous ignorions alors qu’à l’instar des paroles, les écrits peuvent s’envoler, lorsque les adversaires sont puissants et déterminés […] » (p.163-164).

Romain Gherardi nous explique que le vaccin est un sujet tabou et qu’il est considéré dans le monde médical comme un totem qu’il faut « révérer » en mettant de côté tout esprit critique. « Le traiter en objet d’étude scientifique comme les autres, considérer qu’il puisse présenter quelques défauts malgré ses énormes qualités ? Voilà qui relève de la transgression déchaînant immédiatement des foudres théologiques […] » (p.83).

Pour le Professeur Gherardi il devient pratiquement impossible de faire publier par un éditeur des articles scientifiques dont le sujet dérange, comme ses études alarmantes sur les adjuvants aluminiques des vaccins. Les éditeurs en chef, étant en majorité issus de « l’establishment », s’alignent alors sur les politiques de santé de l’OMS. Il y a aussi le côté mercantile de certaines revues scientifiques (comme par exemple « The Lancet », journal à grande audience), qui choisissent et publient des articles payés à prix d’or par les grandes firmes pharmaceutiques. (« 900 000 exemplaires d’une étude sur le Vioxx achetés par Merck en 2000 au New England Journal of Medicine pour une somme estimée entre700 000 et 836 000 dollars… ») (p.84).

Ce que le livre de Romain Gherardi nous fait découvrir :

  • 1) Les liens d’intérêts financiers entre les firmes pharmaceutiques productrices de vaccins, et certains experts du conseil scientifique de l’Afssaps (aujourd’hui l’ANSM) et de l’OMS…

  • 2) Les ruses de l’industrie pharmaceutique pour maximiser les effets bénéfiques des vaccins et surtout minorer les effets indésirables des vaccins en cours de développement: « Côté minoration des risques, en revanche, je découvre chez les industriels une inventivité qui n’a d’égale que le laxisme des autorités de régulation. Les biais pullulent dans les études présentées aux agences, comme les macrophages dans les biopsies de nos patients […]. » (p.143).

  • 3) La stratégie utilisée pour diffuser les vaccins, par exemple pour la vaccination contre l’hépatite B : « La méthode la plus classique consiste, dans un premier temps, à démontrer l’utilité du vaccin sur un groupe particulièrement à risque de contracter telle ou telle infection. Dans un second temps, on étend l’indication vaccinale à des populations sans risque particulier […] Abusé par des publicités mensongères, le grand public, a priori peu concerné par le risque, se fit massivement vacciner. Avec les conséquences dramatiques que l’on sait : en l’absence d’une surveillance épidémiologique prospective solide et bien coordonnée pour mesurer exactement l’ampleur des effets secondaires […] » (p.142).

Note : la stratégie utilisée actuellement pour les « vaccins » contre la Covid-19 est exactement la même.

  • 4) Comment les agences de santé ridiculisent et découragent médecins et chercheurs intègres, usant de stratégies de désinformation, de décrédibilisation des résultats obtenus par ceux-ci. L’Afssaps a été dissoute en 2012, pour cause de conflits d’intérêts, et l’ANSM, créée en remplacement, doit obliger, conformément à la loi du 29 décembre 2011, ses experts à déclarer leurs liens d’intérêts. Peine perdue, en mars 2016, la cour des comptes a détecté 22% d’anomalies dans les déclarations de liens d’intérêts de cinq organismes sanitaires nationaux et 40% à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, office qui « dans les expertises intervient systématiquement en défaveur des patients porteurs de myofasciite à macrophages […] » (p.175). Les mêmes failles dans la prévention des conflits d’intérêts sont également constatées à l’agence européenne des médicaments (EMA). Celle-ci par exemple n’a pas voulu voir matière à s’inquiéter suite à une alerte d’effets indésirables graves comme des syncopes, des troubles cognitifs, des syndromes de fatigue chronique, liés aux vaccins Gardasil ou Cervarix contre le papillomavirus. Une plainte a été déposée par le réseau Cochrane Nordic dont les membres qui sont « des méthodologistes hors pair » ont qualifié les arguments de l’EMA de « non-professionnels, trompeurs, inappropriés, péjoratifs, […] et non scientifiques. » Le réseau dénonce aussi les graves conflits d’intérêts dans la commission (p.175-176). Romain Gherardi écrit également concernant les conflits d’intérêts : « Loin d’être épargnées par ce poison invisible, les agences sanitaires semblent se plaire à le cultiver, gangrénées qu’elles sont par des liens d’intérêts non déclarés […] » (p.174).

  • 5) Comment les lobbyistes de Merck ont réussi à rendre obligatoire, dans certains Etats, le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus qui ne cible environ que 70 % des virus responsables des cancers du col de l’utérus, n’offre qu’une protection réelle de 18.4% contre le cancer de l’utérus selon le Haut Comité de santé publique et coûte plus cher que le dépistage par frottis vaginal qu’il ne peut pas remplacer (p.142).

  • 6) Pourquoi après avoir procédé à des injections vaccinales sous–cutanées pendant des décennies, l‘OMS a conseillé d’administrer la plupart des vaccins par voie intramusculaire dans le deltoïde, c’est-à-dire que le vaccin et ses adjuvants ne sont plus injectés en surface sous la peau mais désormais au cœur du muscle, permettant ainsi d’enfouir dans le muscle les nodules sous-cutanés douloureux et persistants dont se plaignaient certains vaccinés (645 cas sur 76 000 vaccinés environ). Mais la justification de la prise de cette décision était d’obtenir une meilleure réponse immunologique (p.48).

  • 7) Combien il est difficile d’obtenir des financements pour la recherche quand les autorités sanitaires sont « noyautées » par les industriels.

  • 8) Le rôle important de certains députés ou sénateurs qui ont encouragé et aidé à fournir quelques dotations pour poursuivre les recherches.

  • 9) Les refus répétés des financements qui auraient permis de poursuivre des recherches sur la myofasciite à macrophages, évaluer l‘innocuité ou non des adjuvants et pour comprendre « Quel mécanisme biologique se met en branle une fois le vaccin injecté, qui conduit au déclenchement parfois très tardif des maladies neurologiques et immunologiques ? Quels sont les facteurs expliquant que tels individus plutôt que tels autres présentent ce type de complications post-vaccinales ? […] » (p.144).

  • 10) L’arrivée du vaccin contre l’hépatite B inscrit en 1991 dans le calendrier vaccinal des nourrissons et des enfants d’âge scolaire du monde entier. C’est Philippe Douste-Blazy alors ministre délégué chargé de la santé qui incitera la population adulte à se faire vacciner : 90 millions de doses auront été distribuées en 15 ans et en 2002, 1 adulte sur 2 se sera fait vacciner.

Ses effets secondaires présumés surgiront avec le développement des maladies auto-immunes le plus souvent neurologiques comme :

– Les scléroses en plaque

– Les scléroses latérales amyotrophiques

– Les diabètes de type 1

– Les arthrites chroniques

– Les thyroïdites

– Les lupus

– Les atteintes visuelles et auditives

– Les affections hématologiques

– Les maladies inflammatoires de l’intestin, etc.

« Une des plus grandes séries d’effets indésirables recueillies par la Pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974, commentera le professeur Bernard Bégaud, alors vice- président de la Commission nationale de pharmacovigilance. » (p.65).

En 1998, Bernard Kouchner secrétaire d’état à la santé a ordonné l’arrêt des vaccinations dans les collèges malgré la désapprobation de l’OMS et des laboratoires dont Merck (p.65).

  • 11) Aux Etats-Unis, 69 injections sont recommandées aux américains dont 16 injections de vaccins adjuvés à l’aluminium dans les 18 premiers mois.

La prévalence des troubles autistiques, des troubles du développement, de régression du langage, sont passés de 1 sur 2500 à la fin des années 1980 à 1 sur 88 aux Etats-Unis, 1 sur 64 en Grande-Bretagne, 1 sur 38 en Corée du Sud, pas de chiffres pour la France.

  • 12) En 2002, Mme Bachelot (alors Ministre de la Santé) a acheté 95 millions de doses de vaccin contre le virus de la grippe A (H1N1) pour une somme de 2.2 milliards d’euros. En France, 600 cas de narcolepsie (maladie invalidante) sur 4.1 millions de personnes vaccinées avec le vaccin Pandemrix ont été officiellement reconnus. En Europe, des milliers de personnes ont développé cette maladie rare. Ce vaccin, ainsi qu’un autre, le Forcetia, ayant comme adjuvant le squalène, ont été approuvés par l’Agence européenne des médicaments alors que la Food and Drug Administration américaine (Agence de l’alimentation et du médicament) avait imposé des vaccins anti-H1N1 sans adjuvant, se rappelant du scandale sanitaire lié « aux incertitudes troublantes sur le rôle du squalène dans le syndrome de la guerre du Golfe. ». L’Allemagne a exigé ce même type de vaccins pour l’armée, les ministres et Mme Merkel, laissant les 50 millions de doses contenant le squalène à la population (p.130). Evidemment, les laboratoires s’étaient déchargés de l’obligation d’indemnisation en cas d’effets indésirables, laissant cette charge à l’Etat Français. Mme Bachelot avait effacé sur le site du Ministère de la Santé le fait qu’elle ait travaillé 12 ans au service des laboratoires Soguipharm et IciPharma devenu par la suite AstraZeneka, laboratoire qui commercialisera le vaccin intranasal Medimmune contre la grippe H1N1.

« Pour les grands responsables de la santé, les effets indésirables des vaccins se résument à des statistiques. Dans leur raisonnement, je lis en filigrane cet adage vulgaire, haïssable entre tous : on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. On ne vaccine pas les populations mondiales […] sans laisser au passage sinon quelques cadavres du moins quelques handicapés. Tout est affaire de % ou de puissance dix. Mille scléroses en plaques, ça va. Cent mille, bonjour les dégâts. Reste à savoir de quelle omelette il s’agit exactement : la prévention vaccinale au service des populations ou la croissance du marché du vaccin ? […] Les malades ne sont pas vus, leur souffrance demeure anonyme, désincarnée. Une ligne dans les tableurs Excel […] » (p.74-75).

« […] Il nous semble profondément injuste que pour des considérations d’intérêts financiers, une partie des citoyens se voie imposer par l’Etat un acte médical qui la rendra malade sans que rien ne soit entrepris pour mesurer, comprendre, prévenir et indemniser ce risque. La belle invention de Jenner, de Pasteur, a pour vocation de sauver, non de ruiner des vies. Faut-il vraiment que des patients en fauteuil roulant viennent s’affamer devant un ministère – celui de la santé précisément – pour faire entendre cette vérité ? […] » (p.170).

« […] Le contexte justifie que l’on s’interroge : parallèlement à l’augmentation programmée des approches vaccinales universelles n’assiste-t-on pas à une explosion inexplicable :

  • d’allergies

  • de maladies auto-immunes ou neuro-dégénératives

  • de cancers

  • d’autres symptômes médicalement inexpliqués … 

Or, que font les agences ? Elles n’ont de cesse d’amortir le signal, ridiculisant et décourageant les médecins et chercheurs qui font part de leurs constatations. Leur unique recommandation : Surtout, ne pas mener de recherches sur le sujet ! Comment expliquer ce leitmotiv choquant, sinon par une motivation inavouable : celle d’empêcher que puisse être établi le fameux lien de causalité qui engagerait la responsabilité des industriels ? […] » (p.174-175).

Romain Gherardy et des scientifiques se sont réunis pendant trois jours pour travailler sur les lacunes en matière de sécurité vaccinale . Ils se sont interrogés notamment sur:

-les additifs vaccinaux, l’innocuité des adjuvants étant un important domaine négligé,

-les effets des vaccinations multiples,

-les biais dans l’évaluation des risques et des bénéfices des vaccins,

-les maladies auto-immunes provoquées par les nouveaux vaccins.

D’inquiétants effets secondaires liés aux nouveaux vaccins contre la grippe aviaire H1N1 et contre le papillomavirus ont été signalés. Etudier de plus près ces effets secondaires avant de faire  vacciner la population en masse, comme l’a fait la France, aurait été plus judicieux.

Les scientifiques dont Romain Gherardi se sont quittés sur « une conclusion unanime : Nos préconisations resteront un vœu pieux si ce dysfonctionnement perdure, si les industriels, abusant de leur position dominante, continuent de donner le « la » aux politiques, aux institutions académiques, aux journaux médicaux, à la grande presse, à la recherche scientifique elle-même.

 Pas de bonne politique vaccinale sans une vraie science des vaccins libérée de toute influence.

Mais cette libération, nous ne pouvons guère que l’appeler de nos vœux, défiés par les mastodontes que nous avons dérangés. Pour l’ heure, il ne nous reste plus qu’à essayer, chacun chez soi mais désormais moins seuls de faire la meilleure science que nous pourrons avec le peu de moyens que nous obtiendrons […] » (p.145)

En conclusion, Romain Gherardi lance un appel aux ministres de la santé : «J’en appelle aux ministres de la santé : considérez avec prudence les certitudes du jour des experts. Elles se périment vite. Longtemps la recherche française fut libre. Ligotée par l’impérieuse nécessité de trouver des financements, elle ne l’est plus. Ne fermez pas les perspectives de comprendre enfin le mécanisme des complications vaccinales. Subventionnez au contraire cette recherche dont dépend la réalisation de vaccins plus sûrs […] »

L’ordre des médecins exige « les médecins qui ont des liens avec des entreprises produisant ou exploitant des produits de santé […] sont tenus de les faire connaître au public lorsqu’ils s’expriment lors d’une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle. »

Dans les annexes, page 226 concernant l’évolution du marché mondial du vaccin de 2005 à 2020, il est écrit : «  On constate une augmentation de 9 à 59,2 milliards de dollars en quinze ans. L’OMS prévoit que le chiffre d’affaires atteindra 100 milliards de dollars en 2025. »

 

En guise de conclusion:

Hélas, rien n’a changé!

A l’heure actuelle, pour gérer la crise covid, l’état, les labos, les scientifiques corrompus usent des mêmes manipulations que celles décrites dans le livre du professeur Gherardi. Ils n’hésitent pas cette fois-ci à aller  encore plus loin en imposant aux citoyens une vaccination expérimentale, s’arrangeant pour la présenter comme le seul remède salvateur qui permettra de retrouver la vie d’avant. Des moyen considérables ont été déployés pour conditionner la population à la vaccination dont l’utilisation de slogans publicitaires véhiculant parfois des messages mensongers.

Les appels à la prudence, à la mise en place d’un moratoire à la vaccination, émanant de scientifiques renommés et intègres, ont été ignorés. Le gouvernement refuse toute demande de débat contradictoire, sanctionne les médecins qui soignent ou qui font remonter les signalements d’effets secondaires ou même de décès…L’état a décidé d’utiliser la population française comme cobayes sans le moindre doute, le moindre scrupule.

 Un pass sanitaire a été mis en place pour contraindre les citoyens à se faire « injecter ».

Dans l ‘indifférence presque totale de la part de nos députés et dans une totale impunité, l’État piétine les lois protectrices de l’intégrité humaine dont par exemple, « Chacun a droit au respect de son corps » loi n°94.653 du 29 juillet 1994 article 16.1 inscrite dans le code civil…

Jusqu’où l’État ira-t-il ?

Marie-Claude Hubert

* NDLR : Le 1er mai 2012 l’agence française du médicament a changé de nom, d’AFFSAPS elle est devenue ANSM. Ce changement de nom est lié à l’implication de l’agence dans le scandale du médiator, médicament utilisé comme coupe-faim, qui a provoqué plus de 4000 pathologies cardiaques graves, s’étant soldées par environ 2000 décès.

Liens vers Toxic Story sur le site de l’Éditeur

Edition de 2016

ISBN : 978-2-330-06893-6

Prix indicatif : 21.00€ 

Lien vers le site de l’Éditeur

 

 

 

 

 

Édition de 2019

Lien vers le site de l’Éditeur

ISBN : 978-2-330-12031-3
Prix indicatif : 8.00€