Covid 19 : quel « consensus » scientifique ?

Le procès de Giordano Bruno devant le Saint-Office. Bas-relief en bronze d’Ettore Ferrari (1845-1929), Campo de’ Fiori, Rome.

En d’autres temps, quand quelqu’un dérangeait les autorités par ses théories scientifiques ou sa pratique thérapeutique, il était arrêté, torturé et brûlé en place publique – on prouvait ainsi aux yeux du peuple que cet hérétique ou cette sorcière était un suppôt de Satan. De nos jours, quand un médecin ou un professionnel de santé conteste la politique sanitaire ou refuse de se faire injecter, il est insulté, menacé, poursuivi, parfois placé en garde-à-vue, traîné dans la boue médiatique, sa réputation détruite, et s’il refuse de se soumettre il est démis de ses fonctions, interdit d’exercice ou suspendu sans salaire – on prouve ainsi à l’opinion publique que ce complotiste irresponsable était un dangereux criminel.

Pourtant, presque chaque avancée majeure de la science a été le fait de chercheurs non conformistes dont les découvertes heurtaient de plein fouet la théorie établie. Et de nombreux scandales ont été révélés par des lanceurs d’alerte qui ont souvent payé le prix fort pour leur intégrité et leur courage. Le signe le plus flagrant que quelque chose ne va plus du tout dans ce pays (et dans d’autres), c’est sans doute que les décisions gouvernementales en matière sanitaire ne font l’objet d’aucun vrai débat, que ce soit dans la communauté scientifique, au Parlement ou dans les grands médias. Pour justifier toutes les mesures même les plus extrêmes, on invoque un consensus scientifique dont l’existence ne repose que sur la pression sociale.

Le poids de  » Big Pharma « 

Le monde de la santé est lié de plus en plus aux intérêts industriels. Le 26 octobre 2021 sur la chaîne de télévision Arte était diffusé le documentaire « Big Pharma, labos tout-puissants. »1 dont voici un résumé2. « Au cours de la décennie écoulée, l’industrie pharmaceutique a connu des changements considérables. Au fil de rapprochements successifs, quelques grands laboratoires, surnommés “ Big Pharma ”, ont désormais la mainmise sur la fabrication de la majorité des médicaments. S’appuyant sur de solides réseaux, l’industrie pharmaceutique peut quasiment à elle seule décider des politiques de santé des gouvernements. Certains laboratoires réussissent à orienter la recherche, les financements et les remboursements publics vers leurs traitements les plus chers. Parfois au détriment de la santé des malades ; combien de laboratoires sont-ils mis en cause pour avoir caché les graves effets secondaires de leur médicament ? Et la bataille contre la Covid-19 qui fait rage exacerbe l’appétit des laboratoires. L’unique quête du profit ne menace-t-elle pas la santé publique ? »

Voix dissidentes

Dans un article de synthèse intitulé « Covid-19 (diagnostic, traitements, vaccin) : panorama d’une escroquerie »3 et publié le 22 août 2021 par le journal en ligne “FranceSoir”, “ Le médecin résistant ” évoque ainsi le début de la pandémie. « Ce virus est-t-il naturel (hypothèse de l’origine de la contamination par le pangolin), ou artificiel (singulière présence d’un laboratoire étudiant les coronavirus à Wuhan ; particularités du virus, avec un site de clivage de la furine breveté au sein de la protéine spike) ; en ce cas, la diffusion aurait-t-elle été accidentelle ou intentionnelle ? Nul ne peut actuellement apporter de réponse à cette question. » Ajoutons que l’hypothèse du pangolin, relayée par les médias, a été remise en cause par plusieurs études scientifiques. La docteure Li-Meng Yan, virologiste de Hong-Kong qui a dû fuir aux États-Unis pour ne pas “disparaître” et pouvoir poursuivre ses recherches, dit qu’il n’y a aucune chance que ce coronavirus puisse venir de la nature, et l’appelle une arme biologique4.

“ Le médecin résistant ” poursuit : « Rapidement, le professeur Raoult a été porteur d’espoir en proposant un traitement curatif associant hydroxychloroquine { vendue sous le nom de Plaquenil } et azithromycine. Des études chinoises préliminaires ont montré une efficacité de l’hydroxychloroquine ; une première étude de l’IHU { Institut hospitalo-universitaire } de Marseille a ensuite confirmé ces résultats, montrant une diminution du portage viral sous traitement, puis une diminution de mortalité sur plusieurs milliers de patients et en EHPAD. Ces études observationnelles ont été conspuées (car non randomisées), le professeur Raoult insulté et ravalé au rang de charlatan, par des médecins “twitter” et “ plateaux TV ” se réclamant d’une mouvance sectaire et dogmatique dénommée “ No Fake Med ”, véritables terroristes intellectuels. Ces derniers souhaitaient tirer au sort les malades afin de les séparer en deux groupes, ceux bénéficiant du traitement, et ceux recevant un placebo, procédure éthiquement insoutenable. »

Réinfo Covid : des médecins dénoncent la désinformation

Un autre article du journal FranceSoir, intitulé « La “harcelosphère” s’attaque aussi à RéInfo Covid »5 et publié le 29 septembre 2021, évoque la création de ce collectif. « Ce collectif est né autour du besoin de citoyens de s’informer et réinformer face à la multitude d’informations erronées ou de contradictions délivrées par le gouvernement et relayées en masse par la majorité des médias.

Le Dr Louis Fouché, joint ce jour, déclare : “ RéInfo Covid a comme objectif de donner aux gens la possibilité d’échanger et surtout de discuter sur ce qui se passe, et sur la transformation subie par la société […/…] Rappelons que nous avons été confinés, que de multiples informations erronées sont sorties, que des représentants des laboratoires affublés d’une étiquette de médecin venaient professer leurs vérités sur les plateaux de télévision, sans contradictoire ”.

De nombreux scientifiques se sont élevés contre ce narratif sans être entendus, ce qui a donné naissance au Conseil scientifique indépendant [ CSI ]. »

Les conférences en ligne du CSI sont diffusées en “live” chaque jeudi à partir de 21h et disponibles en “replay” sur la chaîne officielle du CSI6 ainsi que sur le site Internet de RéInfo Covid7.

L’opinion d’un infectiologue

Dans un livre réquisitoire paru en juin 2020 intitulé « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? »8 et sous-titré « Covid-19 : l’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance » le professeur Christian Perronne, qui a été pendant quinze ans l’un des principaux conseillers en matière de santé publique de plusieurs gouvernements, tient la chronique des premiers mois de la gestion de la crise par le gouvernement en place.

Parmi toute une série de scandales il dénonce : la pénurie de masques, la pénurie de tests, les conflits d’intérêts des experts, un confinement qui confine à la bêtise, l’interdiction de la chloroquine alors que la moitié de la planète avait déjà reconnu son efficacité, la destruction programmée de l’hôpital public depuis plus de vingt ans. “ Le premier qui dit la vérité… ”, chantait Guy Béart… Sanctionné par le pouvoir, déchargé en 24 heures de son poste de chef de service, harcelé par ses critiques, Christian Perronne persiste et signe dans son nouveau livre « Décidément ils n’ont toujours rien compris ! »9 paru en mars 2021. En voici quelques extraits.

Dans le chapitre “ Recherche vaccins désespérément ”. « […] ce n’est pas parce que je signale les limites du remède qu’on nous présente comme infaillible, que je suis, comme on dit, un anti-vaccins, bien au contraire !

[…] Sauf que… ce qu’on nous injecte contre la Covid n’est pas tout-à-fait un vaccin, mais plutôt une thérapie génique. […] le Criigen, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique, dit dans un rapport récent de septembre 2020 : “ Le recours à des vaccins délivrant du matériel génétique viral (ADN ou ARN) est nouveau ou récent. L’utilisation de virus génétiquement modifiés comme vecteurs, notamment à des fins de thérapie génique […], a montré à quel point les effets indésirables sont variés, non maîtrisés et peuvent être graves […] les échecs de la thérapie génique depuis près de trente-cinq ans sont là pour nous le rappeler. Ces échecs s’expliquent en grande partie par la recherche du scoop au détriment de l’efficacité et/ou la biosécurité. Une telle démarche ne permettra jamais de répondre à l’attente et aux besoins en termes de soin. ” Pour dire les choses simplement : un vaccin élaboré en un temps record présente inévitablement, comme toute nouveauté, quelques risques, il suffit de l’admettre plutôt que de traiter de dingues ceux qui osent tout mettre sur la table ! » Ajoutons que depuis la sortie du livre, les craintes du Pr Perronne ont malheureusement été amplement confirmées10.

Dans le chapitre “ Les traitements qui marchent ”. « Depuis le début de la crise, la ligne gouvernementale est claire au moins sur ce point : “ Tester, tracer, isoler. ” Mais n’aurait-on pas oublié d’insérer “traiter” dans tout ça ? En fait, il n’y a pas de traitement, nous disent tous les ministres. La vérité oblige à dire que ce n’est pas tout-à-fait exact.

L’hydroxychloroquine (HCQ) : […]  Plusieurs grandes études aux États-Unis, en Italie, en Belgique, en Espagne, au Brésil, en Chine ont démontré des avantages clairs et significatifs pour les patients traités  et  ont montré la sécurité du traitement.

Pourquoi a-t-on interdit cette molécule ? À cause d’une étude parue dans The Lancet, revue médicale anglaise ô combien prestigieuse. Et qui dit que l’hydroxychloroquine ne marche pas le 22 mai 2020. Six jours plus tard, plus de 120 chercheurs écrivent au journal pour faire part de leurs inquiétudes quant aux méthodes utilisées pour parvenir à cette conclusion, et parlent de données manipulées.

Quinze jours après, trois des quatre auteurs de l’étude du Lancet se rétractent. On apprend dans la foulée que le journal a pris ses informations auprès d’une boîte qui s’appelle Surgisphere. Que cette entreprise a fourni des données disparates, hétérogènes, issues de pays ayant des protocoles différents, qu’elle a mis tout ça dans un shaker et l’a balancé au Lancet. On apprend aussi, et là attention parce que c’est énorme, ça vient du journal anglais The Guardian : “ Parmi les cinq employés sur la page LinkedIn de la société Surgisphere, fin mai, figuraient un auteur de science-fiction et un mannequin de charme ! ” Mieux : le fondateur de la boîte est le chirurgien Sapan Desai, et il fait l’objet de trois procédures aux États-Unis pour faute médicale !

Mais le mal est fait. La campagne de sape pour discréditer l’hydroxychloroquine est lancée.

Olivier Véran [ bondit ] sur l’affaire dont on sait désormais que c’est l’archétype de la fake news (l’information bidon) [ pour faire interdire l’hydroxychloroquine et suspendre les essais cliniques. ]

Le ministre de la Santé est-il revenu sur sa décision d’interdiction de l’hydroxychloroquine ? Jamais. A-t-il seulement reconnu s’être précipité sur [ une étude ] ayant fait scandale ? Non plus. Il a persisté, et signé.

Et il a visiblement arrêté de lire les études qui ont continué de s’enchaîner dans le monde qui disaient que le Plaquenil, ça marche si on respecte les conditions d’utilisation. […]

[ Et ] de nombreuses études affluent [ pour montrer que ] l’hydroxychloroquine n’est pas associée à un risque accru à court terme de cardiotoxicité.

L’hebdomadaire Der Spiegel révèle que l’Allemagne a divisé son nombre de morts par quatre, car là-bas les médecins traitent avec l’HCQ.

Les chiffres sur le sujet sont implacables : le Sénégal a 8 morts par million d’habitants, la Grèce 18 morts pour 1 million, contre 1 255 pour la France – 1 255, retenez ce chiffre -, quand on nous interdit d’utiliser le Plaquenil et pas eux ? Qui s’est ému de ces chiffres ? […]

Il y a eu bien d’autres études depuis, prouvant que la molécule ne fonctionnait pas. Et je vais de ce pas les mettre à terre en révélant ce que peut-être vous ignorez : jamais le protocole du chef de l’IHU de Marseille n’a été respecté. Il a toujours dit qu’il fallait donner l’HCQ en traitement précoce et qu’ainsi elle marchait. Or, en pratique, on l’a le plus souvent donnée en réanimation, quand de toute façon on ne pouvait malheureusement plus rien faire pour le patient. Les analyses révélant que le Plaquenil ne marchait pas ont été tronquées : mauvaises indications, mauvaises posologies, molécule donnée trop tard… Normal dans ces conditions qu’il soit difficile de se faire sereinement son opinion. […]

L’azithromycine : C’est un antibiotique, conseillé dans le protocole de Raoult, en plus du Plaquenil, pour guérir de la Covid, ce avec quoi je suis parfaitement d’accord.

On a là aussi des recherches, qui disent dans leur immense majorité que l’association de ces deux médicaments fonctionne. […]

L’addition des deux molécules donne d’excellents résultats sur les personnes âgées, imaginez alors combien de locataires d’Ehpad on aurait pu sauver, et imaginez sur les plus jeunes. […]

[…] on sait de façon certaine […] que l’azithromycine [ seule ] fonctionne [ aussi ].

[…] depuis que les généralistes [ avaient ] interdiction de prescrire l’hydroxychloroquine, ils [ donnaient ] de l’azithromycine. Cent mille personnes [ en France ont été ] traitées avec cet antibiotique […].

Le 11 avril [ 2020 ], trois médecins racontent au journal L’Est républicain avoir traité 200 patients à eux tous, avec l’antibiotique en ambulatoire. Résultat : pas d’hospitalisations, pas de décès. […]

Le 9 juin 2020, la Direction générale de la santé enfonce le clou du cercueil de l’azithromycine. La DGS “ recommande, de manière générale, qu’aucune antibiothérapie ne soit prescrite chez un patient présentant des symptômes rattachés à une Covid-19 confirmée ”. Fin de partie.

L’ivermectine : C’est un antiparasitaire, un vieux médicament largement utilisé depuis 1987. L’OMS { Organisation mondiale de la santé } en dit beaucoup de bien : “ L’ivermectine est sans danger et peut être utilisée à grande échelle. ”

Trente-cinq études et 17 essais randomisés (c’est-à-dire fait dans les règles de l’art sur des patients traités d’un côté, non traités de l’autre) ont été réalisés depuis le début de la pandémie. { Note : au 25 novembre 2021 le compte, visible sur le site Internet “ Ivermectin for COVID-19 : real-time meta analysis ”11, est de 67 études et 31 essais randomisés, et tous ont établi que l’ivermectine réduisait considérablement les taux de mortalité et d’hospitalisation, ainsi que le risque de contracter la Covid-19. } […]

En France, pendant des mois, de nombreux médecins, auxquels je m’associe, demandent à l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament en France, de nous autoriser à prescrire l’ivermectine, même de façon temporaire. Elle fait la sourde oreille. Jusqu’à ce que nous nous regroupions et, à plus de 500, nous saisissions le Conseil d’État pour la forcer elle, le ministre de la Santé et la Haute Autorité de santé à nous dire pourquoi, alors que de multiples études disent que la molécule guérit, nous n’avons pas en France le droit de l’utiliser pour soigner nos compatriotes.

Ah, cela n’a rien à voir bien sûr ; il se trouve juste que la boîte d’ivermectine coûte 8,57 euros ; celle de Plaquenil, 4,17 euros et celle d’azithromycine, 9,44 euros. Le Remdesivir en revanche, c’est 1 970 euros le traitement. Et justement…

Le médicament qu’on voulait vous vendre : C’est un antiviral créé par un grand laboratoire qu’on commence à connaître : Gilead. Il a été testé sur Ebola, le virus qui sévissait en Afrique, sans grand succès. Le 6 février 2020, au début de l’épidémie de coronavirus, les Chinois le testent sur 237 patients. Le labo a vendu que sa molécule éviterait des morts. C’est un four, aucune efficacité sur la mortalité. Gilead change son discours : les bienfaits de son médicament n’aident plus à rester en vie, mais raccourcissent la durée de récupération si on est infecté par la Covid. […]

[…] Fin juin [ 2020 ], il annonce son prix : 321 euros la dose, et comme il en préconise six, ça fait 1 970 euros la blague. La dose, à fabriquer, revient à 77 centimes, selon un collectif de chercheurs anglais, américains et australiens. C’est ce qu’on appelle se faire une petite marge sympathique. N’oublions pas que Gilead bénéficie d’investissements publics, comprenez d’argent des États. Pour 58 millions d’euros, selon le cabinet américain Public Citizen.

[…] on teste le produit miracle dans un essai clinique répondant au nom de “Solidarity”. […] Dans le contrat, bien sûr rédigé par les belles âmes du siège, il est écrit que si on teste le Remdesivir, Gilead doit avoir accès aux résultats avant tout autre […].

Pendant deux semaines { première quinzaine d’octobre 2020 }, le labo a les résultats entre les mains. Ils sont catastrophiques. Le médicament n’a aucun effet sur la mortalité des malades, aucun non plus sur leur durée d’hospitalisation. Coïncidence, c’est pendant ces deux semaines que Gilead signe le contrat du siècle avec l’Europe : 3 millions de doses (à 321 euros l’unité, je le rappelle). […] [ Pour un stock dont il faudra se débarrasser, car ] le mois d’après l’OMS finit par trancher : elle déconseille le Remdesivir dans le traitement contre la Covid. Ce qui fait, j’imagine, une belle jambe aux actionnaires du labo, séjournant sans doute, au moment où je vous parle, sur une île paradisiaque. Grâce soit rendue aux décisions éclairées de nos gouvernants !

Les traitements dont on ne vous a jamais parlé : L’Artemisia. C’est une plante toute bête. Ça coûte 15 euros le sachet, c’est sûr que c’est moins chic que la dose à 320 euros, mais ça a l’avantage, certes insignifiant, de guérir. Elle est utilisée depuis toujours en Asie, notamment pour lutter contre le paludisme, et obtient des résultats spectaculaires. […] Le 20 avril [ 2020 ], Madagascar lance […] un essai, à sa manière. Le président en donne à tout le pays. C’est l’IMRA, l’Institut malgache de recherche appliquée, laboratoire de référence du continent africain, qui met au point le traitement, à savoir la tisane. […]

Le 26 janvier 2021, la France a 74 250 morts. Madagascar en a 279. C’est là que mes détracteurs sont en droit de dire, rigolards : Ah bon ? Mais qui donne ces chiffres, le président malgache ? Et c’est là que je réponds : Non, c’est Statista, un institut allemand de statistiques, d’études de marché, d’opinions et données, des plus sérieux.

[…] la Chine [ utilise ] l’Artemisia en traitement complémentaire […] contre la Covid. Bilan au 25 janvier : 4635 morts. Sur 1,4 milliards d’habitants… Je redonne le score français ou pas la peine ? […]

Pour finir de convaincre tous ceux qui me font passer pour un illuminé, je les laisse méditer cette phrase, prononcée le 11 mai [ 2020 ] par le président de la République malgache : “ Vous savez, la situation mondiale démontre aujourd’hui presque 300 000 morts, est-ce que cela nous permet d’ignorer une possibilité de traitement ? ” Tout est dit, et très bien dit.

La nigelle. On l’appelle aussi cumin noir. C’est une plante asiatique dont on extrait l’huile pour en faire un antiseptique. C’est ce qu’on appelle un remède traditionnel, c’est-à-dire vieux et à l’efficacité avérée. Très rapidement après le début de l’épidémie de Covid, [ des études ] sur la nigelle associée au miel, […] [ ont été lancées ] au Pakistan, […] [ puis ] États-Unis, Malaisie, Inde, Émirats arabes unis, Chine, Arabie Saoudite, […] et [ toutes ] arrivent à la conclusion que ça a [ de bons ] effets sur le coronavirus. […]

Ainsi s’achève l’histoire d’un possible remède qui, à ce jour, n’a pas encore été proposé aux populations. Je ne dis pas qu’il aurait marché de façon certaine, mais je dis que c’est prometteur. Je dis qu’on doit, en période épidémique, tout essayer. Surtout quand on parle de remèdes qui ne coûtent rien ou presque. Parce que, en ce cas, tout le monde peut être sauvé.

Il est aussi du devoir des gouvernements de tout dire aussi en pleine épidémie.

Les choses qu’on ne vous a jamais dites : Jamais je n’ai entendu un homme politique, pire, un des médecins du Conseil scientifique dire sur une antenne qu’il est primordial, vital même, pour faire face à un virus, de renforcer ses défenses immunitaires. Je suis pourtant certain qu’ils en parlent en petit comité à l’occasion. Car il s’agit là du b-a-ba. Tout médecin sait qu’une maladie a plus de prise sur un corps fragile ou épuisé. 80% des Français sont carencés en vitamines et minéraux.

C’est le cas de la vitamine D, insuffisante chez 8 Français sur 10.

D’innombrables études parues depuis la crise affirment que ceux qui font des formes sévères de la maladie en manquent. D’autres essais montrent que des patients à qui on a donné une grosse dose de vitamine D évitent la réanimation, contrairement à ceux qui ont des placebos. Elle est reconnue mesure de prévention par l’Académie de médecine, aussi.

[…] Aucune autorité française n’a parlé de ça. Un oubli sûrement.

La vitamine C ? Sur ça non plus, pas un mot en France. […]

Une méta-analyse, c’est-à-dire une analyse qui en compile plusieurs, observe que “ le risque de pneumonie est sensiblement réduit avec la supplémentation de vitamine C ”. La Covid-19 pour les cas graves étant une gigantesque pneumonie, vous avez compris…

Il y a aussi le zinc. Pas celui du bar en bas de chez vous, ça c’était l’ancien temps, mais celui que vous pouvez ingérer, pour mieux supporter l’infection si vous tombez malade. Oui, celui-là même dont on ne vous a jamais parlé, non plus. Alors que le 10 novembre [ 2020 ] paraît une préconisation du très sérieux Institut de la défense de physiologie et des sciences connexes d’Inde : “ La stratégie doit se concentrer sur le renforcement du système immunitaire […]. Le zinc est identifié comme l’un des oligo-éléments les plus essentiels pour répondre à cette proposition intéressante. La supplémentation en zinc peut aider au traitement et à la prophylaxie de la Covid-19. ” La prophylaxie étant les mesures qu’on prend avant d’être frappé par une quelconque maladie.

Le magnésium enfin. Dans le corps humain, il sert à tout, ou presque. Pour dire les choses sans tournicoter : ça ne sent pas bon si vous avez un taux faiblard. […] »

Pour entendre le témoignage de nombreux médecins sur le sujet des traitements efficaces dont les malades ont été privés, il n’y a qu’à regarder le documentaire « Mal traités », visible sur Internet12.

L’analyse d’un sociologue

Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), mène, depuis mars 2020, une vaste enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Voici quelques extraits de ses propos au journal en ligne “ Sciences Critiques ”, dans un entretien13 publié le 1er octobre 2021.

« Au bout de quelques temps, j’ai identifié ce que j’appelle “ la doxa du Covid ”, une narration globale de la pandémie dont je conteste globalement le bien-fondé. Cette histoire, qui nous est racontée depuis le début, consiste en quatre affirmations centrales : 1) un virus horrible se répand partout sur la planète et nous risquons tous de mourir, 2) on ne sait pas comment l’arrêter ni comment soigner les gens qui l’attrapent, 3) la seule chose à faire est, sur le modèle chinois, de confiner la totalité de la population et de réduire au maximum les contacts entre les êtres humains, et 4) nous ne pourrons “ retrouver une vie normale ” que quand nous disposerons d’un vaccin. Le vaccin est donc présenté comme le sauveur de l’humanité depuis le début. Et il est évidemment interdit de critiquer le sauveur de l’humanité. Voilà toute l’affaire.

Maintenant, si nous basculons de cette narration officielle vers ce que je crois être la réalité, l’histoire est très différente. En effet, 1) seules les personnes fragilisées par le grand âge ou d’autres maladies sont réellement menacées par ce virus, 2) il existe toute une série de stratégies préventives et de traitements précoces qui réduisent fortement le risque de formes graves voire mortelles, 3) les confinements ne servent à rien, comme l’ont montré notamment les travaux du fameux épidémiologiste John Ioannidis et comme en témoigne, par ailleurs, le cas de la Suède − qui n’a jamais confiné et a, au final, un taux de mortalité Covid nettement inférieur à ceux de pays très “confinateurs” comme la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique ou encore la Grande-Bretagne. En réalité, la bonne stratégie était celle proposée dès le départ par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille : tester, isoler, soigner. Et 4) les vaccins ARN/ADN sont avant tout une aubaine financière pour l’industrie pharmaceutique anglo-américaine. Ils ont été mis au point en brûlant les étapes classiques de développement d’un nouveau médicament pour faire un maximum de profit, sur base d’un processus biologique rendu largement obsolète par les mutations du virus, testés sur des échantillons assez faibles numériquement et non-représentatifs de la population générale, validés par les “ autorités sanitaires ” sur la seule base des essais cliniques réalisés par les industriels eux-mêmes, développés dans le cadre de contrats iniques − qui exonèrent ces industriels de toute responsabilité au cas où les produits vendus ne tiendraient pas leurs promesses […] »

« Les vaccins ARNm { ARN messager } − et dans une moindre mesure ceux à adénovirus − sont présentés depuis près de deux ans comme une sorte de miracle technico-médical nous délivrant du risque de mort. C’est évidemment le discours des industriels, cela s’appelle du marketing, tout comme la prétendue protection “ à 95% ”, chiffre servant en réalité d’argument d’autorité, repris complaisamment par le gouvernement et les principaux médias. Mais c’est aussi celui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de ses principaux financeurs, qui sont les États-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi, et de plus en plus, la Fondation Bill et Melinda Gates, dont on connaît le credo idéologico-commercial de la vaccination mondiale. Et c’est enfin le discours des États occidentaux, comme la France, dans lesquels les pouvoirs exécutifs en place au moment de l’épidémie ont misé toute leur stratégie politique sur la doxa du Covid et donc sur le vaccin comme fin de l’histoire. A partir de là, toute contestation doit être discréditée au plus vite pour que le storytelling puisse fonctionner tranquillement. »

« […] Je dérange fondamentalement les industriels et le gouvernement, qui me font attaquer par leurs sbires, […] qui se présentent faussement comme neutres et indépendants, qui me harcèlent sur Twitter depuis le début, comme ils harcèlent tous ceux qui contredisent la doxa du Covid − à commencer, bien entendu, par l’IHU de Marseille et par la personne de Didier Raoult, qui fait l’objet d’une fixation quasi pathologique chez certains. »

« […] En réalité, il n’y a aucun débat, il n’y a que des anathèmes que les gens se jettent à la figure. Que cela soit la règle sur les réseaux sociaux est compréhensible à défaut d’être acceptable. Mais que cela devienne la règle générale dans la vie intellectuelle constitue une grave régression. »

« De manière plus générale, Internet et les réseaux sociaux n’ont plus grand chose à voir avec ce qui était présenté il y a vingt-cinq ans  : des outils révolutionnaires qui allaient prétendument donner un nouveau souffle à la démocratie. On voit aujourd’hui que les géants du numérique et autres GAFAM { Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft } sont avant tout des industries hautement lucratives, qui travaillent main dans la main avec les gouvernements et avec les principaux médias − qu’ils financent en partie −, et qui, au final, fabriquent une sorte de pensée unique à coups d’algorithmes sélectionnant les contenus et en “modérant” tous ceux proposés en ligne par les citoyens, c’est-à-dire en pratiquant une censure massive de tout ce qui contrevient au discours officiel de leurs partenaires institutionnels. […] »

« […] Pourquoi ce principe de précaution, que l’on met pourtant désormais un peu à toutes les sauces, a-t-il soudainement disparu des consciences ? Comment peut-on ainsi vacciner quasiment à l’aveugle, de façon industrielle, dans des “vaccinodromes”, au mépris des plus élémentaires précautions ? Comment certains médecins spécialistes en “ plateaux télés ” peuvent-ils souhaiter même la vaccination des enfants, qui ne risquent pourtant rien du tout { de la Covid }, et des femmes enceintes, qui risquent tout de ces produits dont on ignore les effets à long terme [ et les effets sur les embryons ] ? Qu’est-ce que c’est que cette espèce de religion vaccinale ?

Le seul argument de type scientifique que j’ai entendu est celui de l’immunité collective. Mais toute personne qui lit réellement la littérature scientifique sait que c’est un mirage, que ce coronavirus passe son temps à recombiner pour faire naître des variants − dits “anglais”, “brésilien”, “sud-africain”, “indien”, etc. −, que la vaccination ne protège pas de la contamination et de la transmission avec ces variants − ce qui invalide le fondement même de ce “ pass sanitaire ” incroyablement discriminatoire −, qu’elle a une durée d’efficacité très limitée − à peine plus de six mois de l’aveu même du patron de Pfizer − et qu’en fin de compte l’immunité naturelle, celle des gens qui ont été contaminés à un moment donné, est bien plus efficace et bien plus durable. »

« […] Si nous étions dans une démarche rationnelle de type scientifique et médicale, la vaccination ARN/ADN devrait être réservée aux personnes qui 1) en ont vraiment besoin, c’est-à-dire qui ont de réels risques de faire des formes graves de Covid si elles sont contaminées, 2) après un examen approfondi de leur état de santé général par leur médecin traitant, afin d’évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas, 3) avec leur consentement libre et éclairé − question d’éthique médicale et de démocratie générale qui ne devrait même pas se discuter. C’est tout le contraire de cette vaccination industrielle de masse, pratiquée de façon quasiment aveugle sur toute la population, rendue obligatoire par un chantage à la discrimination − si tu ne te vaccines pas, tu ne pourras plus travailler, tu ne pourras plus aller voir un spectacle ou manger au restaurant, tes enfants ne pourront plus aller à l’école, etc. −, doublé d’un chantage politique − si tu ne te vaccines pas, tu es suspect d’avoir des sympathies pour le complotisme et/ou l’extrême droite − et d’une imposture morale − si tu ne te vaccines pas, tu menaces tes concitoyens. C’est ce que j’appelle l’idéologie de la vaccination intégrale et je considère […] que ce n’est ni de la science ni de la médecine. »

« [ L’influence des “ Big Pharma ” sur les revues scientifiques à comité de lecture, d’une part, et sur les agences de régulation sanitaire et le pouvoir politique, d’autre part ] est à la fois majeure et très insidieuse. Elle se niche en effet jusque dans la production scientifique elle-même. Là encore, toute personne honnête intellectuellement l’a compris, au moins depuis la fin du mois de mai 2020 avec l’affaire du Lancet dite “LancetGate”. Voilà une des trois ou quatre revues scientifiques les plus prestigieuses du monde, qui a publié tranquillement, après prétendue expertise par un comité de lecture, un article qui constitue pourtant une fraude majeure. Seulement voilà, cette fraude arrangeait à la fois les industriels et les gouvernements qui les suivent puisqu’il s’agissait de “prouver” que l’hydroxychloroquine était non seulement inefficace mais même dangereuse. C’est faux mais cela permettait de tuer l’idée de traitement précoce pour laisser la voie libre à l’idéologie vaccinale. Le lendemain même, en France, Olivier Véran annonçait sur Twitter − tiens, on croyait que c’était réservé à Trump ! − qu’il suspendait l’autorisation d’usage de cette molécule à l’hôpital, après l’avoir interdite de prescription aux médecins généralistes dès la fin du mois de février 2020. »

« [ La ] gestion politico-sanitaire [ de la crise épidémique par le gouvernement ] piétine nombre de libertés et de principes fondamentaux du droit. J’observe d’ailleurs que, dans d’autres pays, y compris voisins − l’Espagne, par exemple −, plusieurs décisions politiques ont été censurées par les cours suprêmes. Un des problèmes est que, en France, le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel ne sont pas réellement indépendants du pouvoir politique.

Quoi qu’il en soit, la seule chose qui m’inquiète vraiment à titre personnel, c’est effectivement l’avenir de notre démocratie. Je l’écrivais déjà avant cette crise, quand j’analysais l’évolution des politiques sécuritaires depuis le tournant politique de 2002. Je le dis encore plus aujourd’hui en constatant que la “ crise sanitaire ” sert de prétexte à un renforcement sans précédent du pouvoir exécutif au détriment de tous les autres, en lien, par ailleurs, avec un usage débridé des technologies de surveillance numérique. Nous serons bientôt totalement dépendants de notre smartphone, donc de ceux qui contrôlent notre smartphone, dans presque toutes les dimensions de notre vie. L’ombre du contrôle social à la chinoise se rapproche de plus en plus au nom de la «modernité» technologique. Et nous sommes peu nombreux à nous en préoccuper sérieusement, comme le fait, par exemple, l’association La Quadrature du Net. »

« Les journalistes ont peu à peu perdu toute indépendance vis-à-vis de leurs financeurs, qui sont non seulement les milliardaires les ayant rachetés au fil du temps, mais aussi le gouvernement, qui les subventionne chaque année, et les géants du numérique, qui les financent de plus en plus. Une nouvelle génération de journalistes a profité de la “ révolution numérique ” pour imposer la centralité du journalisme de “fact-checking”, qui est en réalité un genre de journalisme low-cost. Le résultat est que des jeunes journalistes, qui ne sont spécialistes de rien, qui ne sortent jamais de leurs bureaux, qui s’informent sur Internet et sur Twitter, se croient autorisés à trancher le vrai du faux sur n’importe quel sujet. C’est une catastrophe intellectuelle car, en étant coupés du terrain, ils sont évidemment encore plus influençables et encore plus conformistes que les autres. Le vrai journalisme, le journalisme de reportage local ou d’investigation générale, celui qui nous apprend véritablement quelque chose, a quasiment disparu. Et ceci est également très préoccupant pour la santé de notre démocratie. »

Le prix payé par les dissidents

Membre du Conseil de l’Ordre des médecins en Occitanie, le docteur Denis Agret a depuis fin 2020 alerté sur les effets secondaires indésirables de la vaccination Covid-19, en intervenant à des manifestations ou en tournant de nombreuses vidéos pour les réseaux sociaux. Richard Boutry, ancien présentateur sur France Tv et TV5 Monde, tient sur son site Internet14 une chronique vidéo sur des faits d‘actualité ou des sujets plus intemporels. Le 18 mai 2021, il parle sous le coup d’une très vive émotion.

« Bonjour à tous. Il s’appelle Denis Agret. Il est médecin depuis 15 ans aux urgences, également en santé publique, c’est un super médecin. Il a été médecin également pour une fondation de 7 200 EHPADs en France, mais c’est l’homme qui en savait trop. Denis vient de passer 24 heures pour une nouvelle garde-à-vue. “ J’ai pris un coup de marteau sur la tête, j’ai l’impression d’avoir été un prisonnier politique ”, m’a-t-il dit il y a de cela tout simplement quelques secondes. Il est convoqué maintenant, ce sera le 6 novembre prochain devant le tribunal judiciaire de Montpellier, avec à la clef plusieurs chefs d’inculpation. Son tort, sur Internet, c’est d’avoir dit haut et fort que de se faire vacciner, c’était un aller simple vers le ciel, et d’avoir encouragé des enfants à aller à l’école sans masque. Denis a déjà été en garde-à-vue une première fois pour un rappel à la loi, ils l’avaient déjà menotté si violemment qu’il en avait même perdu une sensibilité au poignet. Mais que dire, que dire de cette deuxième garde-à-vue, si pénible, si violente, qui l’a meurtri. L’OPJ était compréhensif, mais des policiers l’étaient beaucoup moins. Il a eu une crise de panique cette nuit. Une libération finalement il y a quelques heures sous condition – condition de ne plus parler, les ordres venant de tout là-haut, lui a-t-on fait comprendre. À peine sorti, il m’a appelé, détruit ; on vient de lui acheter son silence. J’en ai quasiment les larmes aux yeux en vous en parlant. Il faut dire que je viens de passer un long week-end avec lui à Lyon, pour la manifestation. L’Ordre des médecins estime que ses déclarations abîment aujourd’hui l’image de la médecine. Lorsqu’il parle publiquement notamment des effets indésirables graves, et notamment des troubles du rythme cardiaque après vaccination – et pourtant il a raison. Après Vincent Fréville hier, Denis Agret aujourd’hui, ceux qui ont le courage de vous alerter passent tôt ou tard désormais en France, dans ce beau pays des droits de l’homme, par la case prison. En tout cas, ils sont menottés, séquestrés. Prisonnier politique en France, ça existe bel et bien, sachez-le. […] »

Cette vidéo n’est plus disponible sur le site de Richard Boutry, car il l’a supprimée le lendemain15 à la demande du Dr Agret, cassé par ses longues heures de garde-à-vue. Comme le disait le syndicaliste québécois Michel Chartrand : « Quand les bandits sont au pouvoir, la place d’un honnête homme est en prison. »

Les persécutions dont il est l’objet ont poussé le Dr Denis Agret à présenter le 26 septembre 2021 sa démission de membre du Conseil de l’Ordre et sa démission de médecin. Victime d’un véritable acharnement il n’en a pas moins subi début octobre une troisième garde-à-vue16 toujours aussi injustifiée. Le 30 septembre dernier il avait fait publier sa lettre de démission17 sur le blog de Mediapart afin de livrer témoignage. La voici in extenso.

 

« Bonjour,

Docteur Denis Agret, n° RPPS 1032 58 406

Montpellier, le 26 septembre 2021.

Allocution publique et courrier en recommandé et accusé de réception.

Ce message s’adresse à :

– M. Claude Jeandel, professeur universitaire, gériatre au CHU de Montpellier et Conseiller Médical de la fondation “ Partage & Vie ”

– M. Dominique Monneron, Directeur de la fondation “ Partage & Vie ”

– M. Philippe Cathala, président du Conseil Départemental de l’Hérault

– M. Jean-Luc Le Gall, président du Conseil Départemental du Var

– M. Sauthier et M. Ricordeau, directeurs de l’ARS Occitanie

– M. Bouet président du Conseil national de l’Ordre des Médecins.

– Madame Ève Parriet, Directeur du Centre national de Gestion des PH

– M. Olivier Véran, ministre de la Santé et

– M. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé

– M. Emmanuel Macron, président de la République

Ce que je vous ai exposé depuis décembre 2020 relève d’une expertise médicale, d’un diagnostic médical populationnel, fruit de mes compétences et diplômes en santé publique, en médecine générale et en médecine d’urgence.

Mon diagnostic repose sur des données factuelles publiques de la fondation “ Partage & Vie ” et des sites publics de l’INSEE, de Santé Publique France et de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament.

En médecine, il y a des diagnostics différentiels, histoire de ne pas s’égarer dans une seule direction et se tromper de diagnostic. Il faut savoir se questionner et reconnaître ses erreurs, la médecine et la vie me l’ont appris, vous semblez l’avoir oublié.

J’ai été classé 3ème en 1re année de médecine à Montpellier et 1000ème sur 5000 à l’internat, soit 20ème sur 100. Je ne suis pas plus bête que vous, mon CV est disponible sur le site adoptetapolitiquesanitaire.fr .

Pour mémoire, M. Jeandel, vous avez été mon président de thèse en 2006 et c’est vous qui m’avez recruté en septembre 2018 à la fondation “ Partage & Vie ”. Avec le concours de Dominique Monneron, énarque, vous m’avez licencié en janvier 2021, parce que vous n’avez pas voulu rendre publique mon analyse des chiffres de mortalité de 83 EHPAD et 10 000 résidents de la fondation d’intérêt public. Ceci constitue une dissimulation de preuves.

J’ai prévenu M. le Président de la République dès janvier 2021 par courrier, puis M. Jérôme Salomon et par son biais, M. Véran, les 577 députés, le conseil départemental de l’Ordre des Médecins de l’Hérault et lundi dernier, l’ARS Occitanie par micro, devant une porte fermée. La seule députée et médecin à avoir défendu de manière honnête, intègre et courageuse les valeurs de la médecine s’appelle Martine Wonner. Nous avons manifesté ensemble.

L’article de Midi Libre du 23 septembre constitue bien le fait que vous avez accusé réception de mon message devant l’ARS le lundi 20 septembre, vous informant des conditions gravissimes de ces vaccins. Encore dans le rapport détaillé de Pfizer, de l’ANSM de ce samedi 25 septembre et sur mes tweets, le constat est éloquent :

Chez les 19-24 ans, 196 cas graves au 1er juillet pour 520 cas graves au 26 août soit une augmentation de plus de 165% en deux mois.

Chez les 16-18 ans, 24 cas graves au 1er juillet pour 135 cas graves au 26 août soit une augmentation de 462% en deux mois seulement. Et nous ne disposons pas encore des données du mois de septembre.

Compte tenu du contexte politique qui dirige l’action de la santé depuis plus de 18 mois, empêche la liberté de prescrire des médecins, met en cause la liberté de ne pas être vacciné et d’exercer simplement une médecine qui consiste à responsabiliser les patients et promouvoir la vraie prévention, la vraie santé publique, une politique qui empêche la liberté d’expression, je vous présente de manière solennelle et publique ma démission du Conseil National de l’Ordre des Médecins, ma démission de mon statut de praticien hospitalier, praticien des hôpitaux en disponibilité. Je renonce à la reconnaissance ordinale et je renonce à mon diplôme français de médecin.

M. Cathala, vous m’avez avoué, le jour de ma garde à vue politique que vous étiez étonné de me voir là, alors que vous étiez dans une posture de médecin clinicien et non d’un président de l’Ordre, que ce que je disais deviendrait un jour la vérité. Je me fous d’avoir raison, j’ai juste fait un diagnostic médical populationnel qui résulte de mon expertise liée à mon vécu et à mes diplômes de médecin.

Par contre, je ne peux ignorer les centaines de personnes en bonne santé et jeunes qui vont avoir des conséquences graves ou décéder suite à ces vaccins anti-Covid, action iatrogène – faut-il le rappeler – alors que le virus Corona aggravait des personnes âgées et malades. Les variants ne sont que le reflet de la nature étant donné que les virus ARN ne disposent pas d’ADN polymérase permettant de réparer cet ARN et que par conséquent, si l’on séquence régulièrement des virus qui mutent spontanément, on trouve de nouveaux variants. Ce ne sont pas les variants qui sont dangereux mais les vaccins, leurs conséquences gravissimes.

La médecine m’a appris tout autre chose que ce que vous voudriez nous faire vivre aujourd’hui, à savoir la discrimination pour état de santé. L’éthique a volé en éclats, elle n’existe plus. Il faut tout reconstruire : si le secret médical est vendu au capitalisme, alors demain, nos enfants devront produire un test ADN à l’embauche et seront triés en fonction de leurs gènes, le top du top de l’eugénisme.

Quelle société stérile attend nos enfants ? Moi, ça me dégoûte profondément et je vous laisse avec votre conscience et vos certitudes. J’ai appris de bien plus belles choses dans la vie et de bien plus belles valeurs : l’écoute, la compréhension, le soutien de tous, quel que soit leur âge, leur couleur, leur religion, leur sexualité bien sûr, et bien sûr, quel que soit leur état de santé. J’ai perdu toute confiance en vous et envers tous les médecins qui continuent à appliquer cette règle inique, où c’est l’État, la politique, qui dirigent la médecine. Tous les professeurs universitaires, sauf quelques exceptions, ont fermé leur gueule, y compris ceux que je connais en privé et qui, dans le secret, ne sont pas vaccinés ni ne portent de masque et ont fort bien compris la supercherie et ont, pour certains, fait de faux certificats dans le silence de l’Ordre. Sans confiance il n’y a plus de collaboration possible ni de la confraternité. L’hypocrisie qui règne dans ce moment historique ne fait que révéler à quel point vous avez été achetés par des laboratoires de médicaments.

J’ai découvert en novembre 2020 avec stupéfaction et horreur que mes livres de médecine, en 1995, il y a vingt-six ans, étaient sponsorisés par la branche “ division santé ” de Monsanto.

En résumé, la médecine est sponsorisée par une industrie pétrochimique qui a fait oublier à quel point la prévention primaire et secondaire est primordiale. C’est sûr, il ne faut pas trop faire de prévention au cas où tous les milliardaires perdraient quelques millions.

Je ne peux plus ordonner, je ne peux plus faire des ordonnances à mes patients sans avoir cela en fond de pensée. C’est tout cela qui éthiquement m’a fait quitter mon poste de médecine générale de La Verdière dans le Var, avec votre tract aux vilains médecins pas vaccinés. Le fait de tendre une société entre les très riches et les très pauvres ne peut que nous amener tôt ou tard à des conflits, des guerres civiles. Quelle bassesse intellectuelle de ne pas se remémorer le passé pour ne pas répéter ses erreurs dans le futur ! La peur a alimenté tout le système actuel, mais aussi la très bonne obéissance, la culpabilité et la lâcheté, la manipulation d’un peuple en somme.

J’aurai appris tellement de choses en dix-huit mois, j’aurai rencontré tellement de belles personnes en dix-huit mois que je pourrais vous remercier. Mais ne même pas avoir l’intelligence émotionnelle de vous questionner et reconnaître vos erreurs publiquement vous emmène vers un gouffre. L’objet de mon discours devant l’ARS lundi dernier était préventif, une main tendue pour la paix ; il n’y avait aucune menace. Les victimes, ce sont ceux qui subissent les effets secondaires des vaccins et leurs familles, pas vous. J’espère que la justice fera son travail le plus rapidement possible, j’espère que dans notre pays il y a des gendarmes, des policiers, des militaires, des juges et des procureurs intègres et courageux : montrez-vous, le peuple français compte sur vous.

La faculté de médecine de Montpellier qui soit-disant est la plus grande d’Europe est absolument décevante par son total silence. La vraie santé publique consiste à responsabiliser les patients en permettant de ne pas perpétuer la souffrance dans le futur, en évitant des morts et des handicaps précoces. Le tabac, l’alcool, la sédentarité et la malbouffe engendrent 250 000 décès tous les ans en France et au moins un million d’hospitalisations.

Il est bien évident que si nous étions tous réellement conscients nous ferions tout pour diminuer ce gâchis qui coûte plus de 200 millions d’euros chaque année en France.

Je continuerai toujours à garder mes compétences et mon envie passionnée d’être à l’écoute des hommes et des femmes de mon pays. Je les accompagnerai avec la plus grande joie, s’ils en font le choix, vers la bonne santé mentale et physique : mens sana in corpore sano – un esprit sain dans un corps sain. Sur ces considérations et celles du Serment d’Hippocrate primum non nocere – je vous salue.

À partir de maintenant, vous assumerez pleinement vos responsabilités dans cette crise, sans moi : je rends ma blouse et je m’en lave les mains.

Docteur Denis Agret, être souverain et intègre

P.S. : Peut-être qu’un jour, sous un gouvernement d’après-guerre, dans d’autres pays, ma parole pourra être comprise : l’homme ne comprend qu’après coup.

P.S.2 : Les médias corrompus, arrêtez de transformer ma parole, de l’inverser. Vous nourrissez la colère, la haine, la guerre. Vous êtes responsables, comme tous ceux cités en tête de cette lettre.

Et enfin, à tous mes amis, gardez l’espoir, la joie, la bonne humeur, soyez solidaires, fraternels : l’issue, la libération vers la paix, est proche. »

 

En guise de conclusion, je citerai Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ».

Quand Emmanuel Macron nous a déclaré “ Nous sommes en guerre ”, il fallait comprendre : la guerre des élites corrompues contre les peuples du monde.

Dimitri Dubé

La Libre Parole

1. <https://www.arte.tv/fr/videos/085428-000-A/big-pharma-labos-tout-puissants>
2. Par exemple : <https://television.telerama.fr/tele/documentaire/big-pharma-labos-tout-puissants,47463625.php>
3. <https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/covid-19-diagnostic-traitements-vaccin-panorama-dune-escroquerie>
4. Par exemple : <https://www.technocracy.news/virologist-sars-cov-2-is-an-unrestricted-bioweapon>
5. <https://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/la-harcelosphere-sattaque-aussi-reinfocovid>
6. <https://crowdbunker.com/@CSI>
7. <https://reinfocovid.fr>
8. <https://www.albin-michel.fr/y-a-t-il-une-erreur-quils-nont-pas-commise-9782226455185>
9. <https://www.albin-michel.fr/decidement-ils-nont-toujours-rien-compris-9782226461339>
10. Par exemple, interview du professeur Perronne sur CNews (21 novembre 2021) : <https://crowdbunker.com/v/DE059Hx6II>
11. <https://ivmmeta.com>
12. <https://maltraites-ledoc.com>
13. <https://sciences-critiques.fr/laurent-mucchielli-lideologie-de-la-vaccination-integrale-nest-ni-de-la-science-ni-de-la-medecine>
14. <https://www.laminutedericardo.com>
15. <https://www.laminutedericardo.com/LMDR/urgent-2-infos-importantes>
16. <https://www.francesoir.fr/societe-sante/denis-agret-garde-a-vue-acharnement>
17. <https://blogs.mediapart.fr/edition/en-bigorre/article/300921/temoignage-du-dr-denis-agret-demissionnaire-du-conseil-de-lordre-en-occitanie>