Une délégation de RéinfoCovid 61 reçue par la députée Chantal Jourdan

Lundi 25 octobre 2021, un groupe de 5 personnes, membres de RéinfoCovid 61, a été reçu par la députée de la 1ère circonscription de l’Orne, Chantal Jourdan.

Composée de trois médecins, les Dr Jean-François Marichal, Pierre Yossi et Pascale Rapeaud, de Philippe Hubert, Directeur du Centre d’Art Contemporain d’Alençon , et d’Annick Grandsire, coordinatrice du groupe juridique de RéinfoCovid 61, la délégation a été reçue pendant environ 90 minutes par la députée à sa permanence parlementaire d’Alençon.

A l’issue de cette rencontre, les membres de RC61 ont rédigé un compte rendu que nous publions in extenso.

Compte -rendu de la RENCONTRE avec Madame la députée Chantal JOURDAN dans le cadre de RéinfoCovid 61, à Alençon, le 25 octobre 21

Étaient présents Dr Jean-François Marichal, Annick Grandsire, Philippe Hubert, Dr Pierre Yossi, Dr Pascale Rapeaud

Madame la députée, qui a voté contre le passe sanitaire à l’Assemblée Nationale le 21 octobre 2021, nous a reçus avec bienveillance, à l’écoute de toutes nos remarques.

Les buts de cette rencontre :
porter à sa connaissance les effets délétères du passe sanitaire entre autre sur la santé et la culture
l’interroger sur la saisie possible du Conseil Constitutionnel à ce sujet ainsi que sur la prolongation de l’état d’urgence porté au 31 décembre 2021.
aborder l’obligation vaccinale pour tous, ses effets indésirables (contrôle, recherche scientifique, prévention interdite, exigence de sécurité qui n’existe pas)
évoquer la situation des soignants de l’Orne
l’inciter à la prudence et à la liberté de choix de chacun quant à la vaccination

Madame la députée, qui nous a écoutés avec beaucoup d’attention, a répondu librement aux points et questions suivants :

Sur le passe sanitaire
Mme Chantal Jourdan a voté contre car, pour elle, c’était « démesuré, disparate, de rigueur injustifiée ». « On met beaucoup des personnes dans une mission de responsabilité et de contrôle qu’ils n’ont pas à assurer », et ce « par rapport aux données identifiantes ».
Nous avons fait part à Mme Jourdan que le passe sanitaire avait des incidences sur la fréquentation des lieux culturels, qu’il pénalisait principalement les 12-18 ans qui ne peuvent plus accéder aux médiathèques, aux activités de loisirs, alors que, pour l’accès aux écoles, aux centres sociaux, aux écoles d’art et même aux meetings, le passe n’est pas exigé.
La loi, acceptée par l’Assemblée Nationale la semaine passée, va être présentée au Sénat puis probablement rediscutée en session paritaire et si besoin elle envisage, avec le PS, de saisir le Conseil Constitutionnel, saisie possible également pour le problème de la gratuité des tests (qui sont devenus payants depuis le 15 octobre 2021).

Sur l’état d’urgence sanitaire
Mme Jourdan ne comprend pas les explications de cet état d’urgence qui va jusqu’au 31 décembre 2021 et qui, pour elle, ne se justifie pas dans l’Orne.
Nous lui avons fait part de la situation des DOM TOM où il y a eu absence de soins pour cette population à risque qui n’a pu bénéficier de traitements précoces qui ont été retirés des pharmacies. Mme Jourdan, qui a noté le lieu (Martinique), par qui (le préfet) et quels médicaments étaient concernés (ivermectine, azithromycine et zinc), va se renseigner auprès de ses pairs.

Sur l’obligation vaccinale
Nous lui avons fait part de la nécessité d’une sécurité sanitaire absolue par rapport à ce traitement par thérapie génique à visée vaccinale qui doit être sûr et sans danger. Elle comprend le raisonnement individuel mais, en tant que parlementaire, elle se doit d’appliquer le raisonnement collectif. Pour elle, le bénéfice/risque est actuellement en faveur de la « vaccination » excepté pour les mineurs, ce que ne partage pas son parti.
Nous lui avons remis la photocopie du bilan de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) sur les effets indésirables de la « vaccination », mais Mme Jourdan émet des doutes quant à la corrélation entre « vaccin » et accidents. En santé publique, Mme Jourdan dit et admet qu’il y a toujours des risques pouvant aller jusqu’à la mort.
Mme Jourdan admet qu’on connaît mieux la maladie, qu’on la soigne mieux, mais elle met en doute l’efficacité de l’ivermectine. Pour elle, il existe des études contradictoires. Pour ce faire nous lui enverrons l’étude du Dr Maudrux.
Nous avons interpellé Mme Jourdan sur les liens d’intérêt de certains médecins avec l’industrie pharmaceutique, elle nous a répondus qu’elle était pour une recherche indépendante assurée par l’état.
Mme Jourdan reconnaît que les vaccinés peuvent être contaminés et contaminants mais elle pense que cela évite les cas graves et qu’actuellement il n’y a pas de vaccinés hospitalisés dans l’Orne.
Elle reconnaît que l’immunité naturelle est supérieure à l’immunité vaccinale.
Mme Jourdan a lu les écrits de Christian Velot que nous avons évoqués, mais elle ne comprend pas tout et a des difficultés à faire la part des choses. Elle fait donc confiance aux spécialistes de son groupe.
Alors que nous évoquions les effets secondaires graves du « vaccin », Mme Jourdan est revenue régulièrement sur le nombre de morts de la pandémie Covid.

Sur l’absence des députés aux sessions plénières et aux votes
Mme Jourdan nous a expliqués le fonctionnement des commissions, chaque député faisant parti d’une commission particulière. Mme Jourdan est à la commission du développement durable et à l’aménagement du territoire. La loi sur l’état d’urgence est donc étudiée par les membres de la commission des lois. Il peut y avoir session au parlement et commission au même moment, ce qui peut expliquer leurs absences pour certains votes. Il n’y a que le mardi après-midi où ils peuvent être tous là. Leur présence est obligatoire pour les votes importants or nous lui avons fait remarquer que nous étions dans une situation exceptionnelle. Nous avons fait part de notre étonnement que, pour la loi gérant le quotidien des français jusqu’au 31 juillet 22, il n’y ait pas plus de 170 présents à l’assemblée générale. Mme Jourdan nous a notifiés que la longueur des débats était inconnue (1 voire 3 jours) et qu’ils sont très sollicités ne pouvant assumer une présence constante au parlement.

Par rapport aux soignants non vaccinés
Mme Jourdan admet que les soignants et toute personne soumise à l’obligation vaccinale sont maltraités. Mais elle ne peut apporter de solutions, notamment pour les soignants de la fonction publique, pour qu’ils puissent trouver du travail dans une autre profession (cf délai de 3 mois pour avoir l’autorisation de mise en disponibilité par l’employeur).
A été évoqué le cas d’une infirmière Diplômée d’État travaillant en Ephad privé dans l’Orne qui doit passer prochainement aux Prud’hommes et celui d’une femme secrétaire médicale dans une association privée de Saint Brieuc. Pour ce deuxième cas le Conseil des Prud’hommes a condamné l’employeur à la réintégrer le 5 novembre et à annuler la suspension de son contrat avec indemnisation de la période d’absence. Cette affaire a été suivie par Maître Ludot qui est, par ailleurs, dans l’attente d’une réponse du Conseil Constitutionnel à la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) sur l’article 14 alinéa 2 de la loi du 5 août 21 qui interdit aux personnes non vaccinées de pouvoir travailler et d’être rémunérées, alors qu’il y a un principe, dans la constitution française, qui est le droit au travail.
A été évoquée la suspension de 14 soignants du Centre Psycho-thérapeutique de l’Orne et de 9 autres à l’hôpital d’Alençon, dont certains ne sont pas remplacés, impliquant une surcharge de travail pour l’équipe en poste.
Pour les soignants, il n’y a jamais eu de consentement libre et éclairé respecté du fait de cette obligation vaccinale or c’est contraire à la loi.

Conclusion
Compte tenu de tout ces aspects (risques, doutes, informations contradictoires, non sécurité du produit) nous avons incité Mme Jourdan à la prudence. Nous l’avons incitée à respecter le choix de chacun pour accepter ou refuser le « vaccin » après un consentement libre et éclairé, l’obligation étant une extorsion du consentement punie par la loi.
Mme Jourdan est prête à poursuivre le dialogue avec nous.